Für den Herrscher aus Übersee

  •  Titre : Für den Herrscher aus Übersee (Pour le souverain d’outre-mer)

  • Auteur : Teresa Präauer

  • Langue originale : allemand

  • Éditeur : Wallstein

  • Année de publication : 2012 

  • (édition de poche : Fischer Taschenbuchverlag, 2014) 

  • Genre : roman

  • Nombre de pages : 140 

  • ISBN : 978-3-8353-1092-6

Droits libres pour la France.

Traduit vers l’arabe (parution en 2015) et vers le turc (parution en 2016).


Le texte

Dans un roman poétique portant sur les thèmes de la lecture et de l’écriture, de l’envol et des oiseaux, de rêves d’enfants et d’amours mystérieuses, Teresa Präauer nous raconte trois histoires qui s’entrecroisent.

Une aviatrice, pilotant un drôle d’appareil, conduit des oiseaux migrateurs vers leurs quartiers d’hiver. Elle survole de splendides paysages et rencontre toute une série de personnages au fil de son périple.

Deux enfants passent l’été chez leurs grands-parents à la campagne, tandis que leurs parents voyagent de par le monde. Ils y apprennent à lire et à voler. Ainsi, peu à peu, loin de leurs parents, ils gagnent en autonomie – aussi bien sur le plan symbolique, par l’apprentissage du vol, que dans la réalité, en apprenant peu à peu à déchiffrer eux-mêmes les cartes postales quotidiennes de leurs parents.

Leur grand-père leur raconte sa vie d’ancien pilote, évoquant surtout, avec nostalgie, son amour de jeunesse, une mystérieuse Japonaise échouée en pleine nature à cause de la panne de son avion.

Ces trois histoires parallèles – qui ne sont pas sans évoquer des classiques comme Nils Holgersson (pour l’aviatrice) ou Le Petit Prince (pour le grand-père réparant l’avion de la Japonaise) – se recoupent de par leurs thématiques (les oiseaux, le vol, le voyage). Teresa Präauer nous emmène en toute légèreté dans un voyage à la limite du réel. Ses personnages n’ont pas d’identité précise, peu de traits de caractère, pas même de prénoms (ce sont « le grand-père », « mon frère et moi », « l’aviatrice », « la Japonaise ») : ce qui compte, c’est la poésie de leurs vies, qui permet au lecteur de s’envoler avec chacun d’entre eux. Plus qu’un roman, ce texte ressemble à un long poème en prose.

À la fois court et dense, il ne comporte d’ailleurs pas de chapitres, mais se compose de paragraphes. La lecture se fait par petits bouts, comme s’il s’agissait d’une série de petits poèmes en prose qui, placés les uns à la suite des autres, racontent trois histoires. Le lecteur passe d’une histoire à une autre, à la recherche du lien qui unit chaque paragraphe. Car malgré tout, entre chaque « petit poème », il existe un lien – sonore, lexical, syntaxique ou sémantique – qui permet aux différents paragraphes de se faire écho et qui confère à l’ensemble du texte une unité harmonieuse. La structure générale du texte évoque différentes phrases musicales qui tantôt s’éloignent les unes des autres, et tantôt se rejoignent et se mêlent.

Le mélange entre une langue imagée et un contenu irréel, ponctué de notes d’humour qui renforcent la légèreté du récit, saura donner à tout lecteur le sourire – et un plaisir littéraire tout particulier.

L’auteur

Née le 28 février 1979, Teresa Präauer est une jeune artiste et écrivaine autrichienne qui rencontre actuellement un vif succès dans l’espace germanophone, aussi bien dans la littérature et la poésie que dans le dessin et la peinture.

Für den Herrscher aus Übersee est son premier roman. Il a obtenu le prix de littérature « aspekte » de ZDF en 2012 et a été classé dans la liste autrichienne des meilleures publications (6e, 5e et 9e places respectives dans les classements ORF-Bestenliste de septembre, octobre, novembre 2012). Son succès a conduit l’éditeur Fischer Taschenbuchverlag à en publier une édition de poche. Il est paru en arabe et est en cours de traduction vers le turc. 

Teresa Präauer vient de publier son deuxième roman, Johnny und Jean (éditions Wallstein, 2014) nominé pour le prix du Salon du Livre de Leipzig. Il paraîtra également en édition de poche chez Fischer Taschenbuchverlag en 2016.

Quelques voix de la presse

« Quiconque ouvre ce livre de prose ressent une bourrasque langagière chaude mais puissante, et est porté dans les hauteurs. (…) Präauer travaille sa langue lyrique comme de la terre glaise, (...) une vision périphérique faite écriture, qui effleure légèrement et promet beaucoup. » (Swantje Karich, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 01.12.2012)


« Une histoire subtile sur l’enfance, qui parle du rêve qu’entretient l’être humain de pouvoir voler, qui raconte le bleu du ciel et qui célèbre, dans une langue imagée, la liberté de l’imaginaire et de l’expression poétique ». (ZDF-aspekte, septembre 2012)

« … des fantaisies composées sur un mode visuel et langagier, regorgeant de beauté spirituelle. »  (Paul Jandl, Literarische Welt, 12.01.2013)

 

« L’action du livre est sa langue. C’est là que tout se joue, la langue est l’action même. » (Meinolf Reul, satt.org, novembre 2012)


« Dans le premier roman de Teresa Präauer, les limites entre rêve et réalité s’estompent dans trois histoires merveilleusement imbriquées les unes dans les autres. » (Tatjana Braun, Hessische/Niedersächsische Allgemeine, 08.12.2012)

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